Le recrutement d'un nouvel employé est complexe à bien des égards. Au delà de l'enjeu financier que cela représente pour l'entreprise, c'est également un process assez chronophage pour tous les collaborateurs concernés et sollicités par le recrutement.
Le candidat s'apprête en effet à passer plusieurs étapes pendant lesquelles ses compétences seront testées et analysées. On les regroupe souvent dans deux grandes familles : les soft skills et les hard skills.
Les soft skills ou savoir-être, sont les compétences douces du candidat qu'on peut considérer comme ses qualités humaines et relationnelles qui composent sa personnalité.
Aujourd'hui, les entreprises valorisent de plus en plus cette "intelligence collective" qui consiste à pouvoir s'adapter, partager, communiquer en groupe (15 soft skills à maîtriser en entreprise). Le recruteur sera donc très sensible à la capacité du candidat à s'imprégner de la culture de l'entreprise et dispose de tout un attirail de méthodes pour les tester :
- entretien individuel traditionnel
- entretien de groupe
- test de personnalité
- réalité virtuelle (mise en situation)
Certains dirigeants et recruteurs font même appel à l'analyse comportementale afin d'obtenir un avis professionnel sur l'attitude et le comportement du candidat pour clarifier son potentiel d'intégration dans sa future équipe.
En somme, chaque entreprise a ses méthodes et techniques, plus ou moins poussées, pour interpréter les softs skills des candidats. Toutes n'ont pas la même rigueur ou même capacité d'analyse, d'autant qu'il s'agit de notions subjectives souvent compliquées à juger.
Les hard skills ou savoir-faire, sont les compétences métier et techniques que le candidat a pu acquérir pendant ses études et surtout au travers de ses expériences professionnelles. Cela peut être la maîtrise des outils propres au métier, de la prospection, de la gestion de projet, définition de budget ..
La définition des hard skills, que doit maîtriser le futur collaborateur, est un enjeu pour les entreprises afin d'assurer un bon recrutement et d'éviter les mauvaises surprises.
Lors de la rédaction d'une fiche de poste, l'entreprise mène généralement cette réflexion sur les compétences attendues pour le poste à pourvoir. Toutefois, même si certaines compétences spécifiques sont clairement affichées sur l'offre d'emploi, d'autres plus "intrinsèques" au métier ne le sont pas forcément, mais sont pourtant nécessaires ou même primordiales.
C'est l'une des particularité des hard skills : le candidat peut mettre du temps à montrer ses faiblesses et limites car il n'est pas tout de suite confronter aux sujets techniques.
La pratique la plus répandue consiste à demander au candidat de réaliser une étude de cas, qui sera généralement relue et interprétée par le recruteur direct et/ou le futur manager. Simple à exécuter de prime abord, cette tâche nécessite du temps de préparation et de relecture.
L'autre problématique de faire tester les hard skills d'un candidat en interne est que le relecteur du cas est aussi souvent partie prenante du recrutement, ce qui peut inconsciemment remettre en cause l'objectivité du jugement final.
L'une des solutions pour conserver cette impartialité est de confier l'évaluation de compétences techniques à un service extérieur à l'entreprise. C'est ce que propose Avizio : un réseau d'experts métier qui peut être sollicité à la demande pour évaluer les compétences métier d'un candidat et ainsi enrichir la décision du recruteur sans risque de collusion entre les softs skills et les hard skills.