Jérémie Taffon, Operations Manager chez Pony !

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C'est notre fierté d'avoir accompagné Jérémie Taffon, Operations Manager chez Pony

Grâce à leur volonté de bien connaître leurs talents pour leur proposer les meilleurs postes correspondant à leurs profils, les équipes d’Avizio ont su très vite cerner mes compétences et mes attentes. Elles ont su avec succès m’orienter vers une entreprise responsable, en pleine croissance et en accord avec mes valeurs. Un véritable atout dans sa recherche professionnelle, je recommande Avizio sans hésitation !
Je cherche aussi un nouveau job

Notre client en or : Pony

C'est un plaisir de travailler avec Avizio au quotidien. Leurs sélections des candidats sont toujours fines; c'est quasiment un copier-coller du besoin; même pour les postes atypiques ! L'équipe est ultra agréable et flexible. Nous faisons confiance à leur jugement et nous nous appuyons sur leur expérience et leurs retours pour prendre nos décisions de recrutement importantes.
chez
Pony

Raconte-nous ton actu récente et notamment cette nouvelle prise de poste !


Ça va bientôt faire 1 an que j’ai rejoint les équipes Pony. L’année 2021, va surtout être marquée par une croissance assez rapide dans les équipes, c'est-à-dire qu'on est dans une logique d’extension en Europe, et l’ouverture à de nouveaux pays. On a déjà ouvert la Belgique en début d’année. L’actu récente, c’est vraiment d’ouvrir l'Italie d’ici quelques semaines, le Portugal également, dont les capitales : Lisbonne, Rome, Bruxelles. Une actualité assez intense, dont l’objectif est de devenir le plus gros pôle de trottinettes à partager.

Et, qui dit nouvelles villes ou nouveaux pays, dit nouveaux process à mettre en place : s’adapter à la langue, aux cultures, donc en tant que responsable de la maintenance, ça induit l’ouverture de nouveaux entrepôts à chaque ville ouverte, le recrutement de nouvelles personnes, leur formation, s’assurer que tout soit bien suivi dans les nouvelles villes. Actuellement, on double, voire triple les effectifs de réparations donc c’est très intense.


Quels ont été les éléments déclencheurs qui t’ont amené à considérer ce nouveau challenge ?


J’ai un parcours un peu atypique. J’ai passé 4 ans au Vietnam, j’y suis arrivé en stage de fin d’étude et j’ai passé 3 ans et demi là-bas, dans une entreprise hongkongaise, en tant que manager de zone (Asie du Sud-est). Au bout de ces 4 ans, j’avais envie d’autre chose, de rentrer en Europe. C’est surtout ça qui m’a poussé à rentrer en France, et je cherchais principalement dans un domaine qui bougeait rapidement, où il y avait beaucoup de choses à faire, qui était récent : donc, la micro-mobilité ! C’est ce qui m’a conduit à rencontrer les équipes Pony, qui m’ont vraiment plu, et là, je me suis dit... Bingo ! C’est ce que je veux faire les prochaines années !


Qu’est-ce qui t’a séduit dans l’approche Avizio ?


Ce qui m’a séduit, c’est la proximité que j’ai pu avoir avec les équipes Avizio ! Très rapidement, elles ont compris ce que je voulais faire, ce que j’aimais, ce que je n’aimais pas, et elles ont pas du tout été dans l’optique de me proposer quelque chose qui n’allait pas forcément m’aller, parce que c’était un poste à occuper, mais surtout dans l’optique d’orienter leur client dans un projet qui me correspond. C’est surtout ça que j’ai apprécié, puis aussi l’efficacité !

Entre mon premier échange assez peu précis avec les équipes d’Avizio et le moment où j'ai signé mon contrat chez Pony, il s’est passé... de quelques semaines à un mois, donc une efficacité incroyable. Ça correspondait parfaitement à ce que je cherchais, en termes de poste, de secteur, etc. Cette compréhension très rapide, c’était hyper appréciable.


D’un point de vue Talent, comment perçois-tu le secteur dans lequel tu bosses ?


C’est vraiment un secteur très intense, dans le sens où ça bouge énormément. On a beaucoup d’opportunités d’extension, donc la boite peut grandir très rapidement. En même temps, on est très dépendants des villes, parce qu’on exploite les territoires des mairies. Donc, du jour au lendemain, on peut gagner un appel d’offre, une grande ville, comme on peut en perdre une autre. Ça, en termes de croissance, gestion d’équipe, coûts d'entreposage etc, c’est assez compliqué le jour où ça ne marche pas.

C’est aussi assez volatile, ça se développe énormément en Europe. En France, on est encore un peu bloqués par les mairies, qui ont plus de mal à se lancer dans la micro-mobilité contrairement à d'autres en Europe. Je pense quand même que c’est un secteur qui a énormément d’avenir, on est obligé de passer par là, les villes sont pleines, polluées... On peut plus se permettre d’être une personne par voiture dans une ville bouchée du début du périph jusqu’à la fin, donc on est obligés de passer par là, mais il faut laisser un peu de temps aux personnes, je pense, de s’approprier les véhicules.

Ce sujet est hyper important, très sensible, et c’est vraiment une solution qu’on offre aux mairies, sans forcément de coûts supplémentaires pour elles. C’est une proposition qu’on offre aux habitants. Donc, je pense que c’est un sujet d’avenir, notamment la question du dernier kilomètre, de la micro-mobilité, qu’il faut continuer à pousser, pour prendre conscience aussi de notre côté que c’est une solution viable, qui est propre et qu’on n'est pas juste là pour mettre des véhicules et les jeter 6 mois après… mais ça prend du temps.

Beaucoup de personnes se lancent dans la micro-mobilité parce que c’est un secteur d’avenir. Les gens en sont friands, les gens en veulent.. Plus on met de trottinettes, plus ils les utilisent. Donc, il faut faire face aussi à la concurrence, réussir à se démarquer face à la trottinette rouge, la trottinette verte, ou la rouge et verte ! Il faut vraiment faire sa place dans le marché, ce n'est pas une chose facile. Nous, chez Pony, on opte pour un modèle un peu différent, un modèle participatif, de communauté. On propose aux habitants d’acheter leur propre trottinette et de les mettre en libre-service eux-mêmes dans les villes. On essaye de toucher tout le monde et d’avoir une acceptation de la trottinette ou du vélo partagé, plutôt que d’arriver dans une ville, installer des trottinettes et voir ce qui s’y passe.


Comment vois-tu l’écosystème startup dans 10 ans ?


C’est ma première expérience dans une vraie startup.

Au Vietnam, je bossais dans une entreprise hongkongaise, montée par des Français, qui était une startup il y a plusieurs années. Cette boîte avait une petite dizaine d’années, donc assez jeune, mais on était déjà 3 000 personnes. Je n’ai pas forcément ce recul pour savoir ce qu’était la startup avant et donc, moins d’expérience pour savoir ce qu’elle sera dans 10 ans.

Je pense cependant qu’au travail, la startup, c’est vraiment un modèle où les gens sont passionnés, où ils ont envie de travailler, d’avoir un projet à mener jusqu’à la fin, quelque chose d’abouti. Après, en ce moment, avec les problématiques de certaines startups qui ont pu abuser de certaines personnes, ce qui pourra changer, ce sont peut-être les habitudes de travail, laisser plus de liberté, avec un peu plus d’avantages, proches de ceux de moyens/grands groupes, plutôt qu’être rémunéré au couteau et attendre 5 ou 10 ans que la boite s’agrandisse.

En termes de dose de travail, je pense qu’il y aura toujours énormément de travail, parce qu’on ne peut pas être 10 sur un poste. Sachant que la boite ne fait pas beaucoup de revenu au départ, les personnes sont obligées de travailler plus que dans d’autres groupes, et ça, il faut vraiment le savoir avant d’arriver dans l’entreprise. Pour moi, c’est un peu le principe des startups, mais je pense que ça sera compensé sur le quotidien et la vie des employés, qui auront peut-être plus d'avantages comparé à des grands groupes.

C’est quoi ce qui te plaît le plus dans ton job ?


C’est lié au côté startup, même si on commence à grandir rapidement, on reste une petite équipe, entre 15 et 20 personnes sur l’ensemble des différents départements. En sachant qu’on va avoir une dizaine de villes en Europe, donc c’est quand même une petite équipe.

Ce qui me plaît, c’est vraiment de toucher à tout, d’avoir cette croissance très rapide et donc continuellement d’intégrer de nouvelles équipes, nouveaux prestataires, faire de la formation, voir de nouvelles villes, rencontrer les mairies, mettre des nouveaux entrepôts, et se dire qu’en fait, on grandit. On n'est pas juste dans une période où on stagne, tous les mois, on a une nouvelle ville ouverte, un nouveau pays, donc énormément de choses à faire, de projets, d’équipes à gérer en même temps, mais c’est ce qui est plaisant.

Aujourd’hui ce que j’adore, c’est ça, cette différence de tâches et de projets à gérer simultanément, tout en les gérant à différentes échelles.


Parle-nous de ton side-project !


Là, depuis que je suis rentré du Vietnam, je me suis surtout concentré sur l’envie de retrouver mon entourage, ma famille et profiter de la France ! Même si je ne te cache pas que ce n'est pas le plus drôle maintenant, Paris sans les bars, les théâtres, etc. Le timing n'était pas incroyable, mais pour l’instant pas forcément de side- project, c’est surtout profiter de cet entourage que je n'ai pas pu voir pendant toutes ces années où j’étais en Asie. Me remettre beaucoup au sport aussi, le tennis que j’avais un peu lâché, ces dernières années, et réfléchir à un side-project un peu plus tard. Pour l’instant, j’ai pas mal de temps à consacrer à mon travail, donc pas dans l’immédiat.


C’est quoi ton talent caché ?


Je pense que j’ai eu beaucoup de chance, étant jeune, d’être parti au Vietnam, d’avoir pu avoir cette autonomie et surtout un poste avec pas mal de responsabilités, en gérant des grosses équipes sur plusieurs régions, pays. J’ai eu ce côté management très jeune, pour gérer des problèmes basiques, comme des problèmes de licenciement, de corruption, etc. C’est quelque chose qui m’a forgé étant jeune.

Je pense, c’est un de mes talents, par l’expérience, que j’ai pu acquérir à 22/23 ans, au lieu de 35 ou 40 ans en roulant ma bosse dans d’autres grands groupes. C’est un talent que je suis très content d’avoir développé très jeune, et que je suis prêt à renouveler sans problème dans différents secteurs, différentes entreprises ou pays. J’ai aucune crainte d’affronter des équipes de 100 ou 150 personnes à gérer, même si je suis encore assez jeune.

Ce talent, pas forcément inné, j’ai pu l’acquérir par l’expérience, et il me sert beaucoup aujourd’hui !

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